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Adolescence supportable... Adolescence insupportable... comment (aider à) surmonter l’épreuve ?
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crédit photo : Vivian Maier
Il m’arrive d’être sollicitée pour témoigner de mon expérience professionnelle « spécialisée » dans le domaine de « l’adolescence insupportable »...
Premier problème : il est extrêmement rare que je considère d’emblée un adolescent comme insupportable. Généralement les adolescents que je rencontre quotidiennement dans mon bureau m’apparaissent sympathiques, attachants, en souffrance, tristes, distants, absents mais jamais insupportables... à quelques exceptions près ! Leur adolescence peut par contre leurs paraître insupportable !
Deuxième problème : du coup si je me situe du côté de « l’adolescence supportable » je vais me faire laminer par mes collègues.
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Retour au quartier
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Il fait un de ces temps d’hiver magnifiques, calmes et ensoleillés malgré le froid plutôt vif. Depuis cette sorte d’esplanade qui longe la cité et dessert le centre commercial proche, on a une vue époustouflante sur la baie, les îles au large et les calanques au Nord, un bout des espaces portuaires et le terminal aux croisières juste en-dessous. Nous sommes (re)venus à la cité B pour retrouver N. que nous poursuivons de nos demandes d’entretien depuis quelques mois. Aujourd’hui il est enfin là.
Photographies : Didier Bonnet.
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William Acker, Où sont les “gens du voyage” ? Inventaire critique des aires d’accueil. Éditions du Commun, 448 p.
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2019, Rouen, l’usine Lubrizol classée Seveso brûle. Aux bords de la Seine, on s’affole. La préfecture enquête. Les jours passent dans les vapeurs chimiques. Les fumées s’étendent jusque dans les cultures au nord. C’est la poisse, ces nuages noirs particulièrement dangereux. Les paysans protestent. Ils seront indemnisés. Quinze jours passent, l’actualité aussi. Les zones industrielles à risque sont bien surveillées, dit-on. Il n’y a pas d’habitation près des usines Seveso, entourées d’autoroutes, de voies rapides ou ferrées. Tournons la page. William Acker, lui, ne la tourne pas. Il sait que 30 caravanes, où vivent 25 familles, étaient collées à Lubrizol.
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Au départ je voulais pas partir
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Ce texte est une fiction, née de la rencontre entre Adam, immigré égyptien, et Mélanie, alors étudiante en socio-anthropologie, devenus amis au fil du temps. Une fiction née des nombreux échanges où, dans les rues de Paris, Adam partageait à Mélanie ses épreuves, ses réflexions, ses souffrances et ses espoirs. Et d’un voyage au Caire où il l’a invitée. Née finalement du désir de transmettre quelque chose à quelqu’un de cette expérience partagée, sous la forme donc d’une fiction si étroitement liée à la réalité, d’une fiction traduction des mots de l’un, et de sa langue, qui s’entrecroisent à ceux d’une autre, pour faire passer un message.
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En quête d’identité au sein d’une famille polygame
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« Attention monsieur ! Hé pardon jeune homme !! Oh la la, faut quitter là ! Vous gênez le passage là ! » (dans un français approximatif). Cible d’injonctions et de gueulantes, je finis par comprendre que je gêne le passage, au temps pour moi. Nous sommes au mois d’octobre 2021, en un mois d’automne plutôt doux, mais tout de même pluvieux, raison pour laquelle je décide de me mettre à l’abri de la pluie en « squattant » le porche d’entrée de l’immeuble d’un foyer de travailleurs immigrés originaires d’Afrique de l’Ouest pour la plupart. C’est à cet endroit-là que j’ai rendez-vous avec Sidi Bekaye, communément appelé Sidi.
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Quand le cadrage fera fleurir les étudiant.e.s pro-torture et pro-peine de mort…
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Dans cette lecture, Véronique Labrot, nous montre comment l’Université pourrait, en faisant le choix de réduire les heures d’enseignement dans les formations, imposer un tri entre des enseignements qui seraient « utiles » et d’autres non. L’université pourrait alors, par là, notamment contribuer à une perte de chance d’une part de former les étudiant.e.s à la prise en compte des droits humains et d’autre part de rompre le silence face aux volontés de détricoter les Droits de l’Homme. En partant d’une interpellation d’un-e étudiant-e, elle nous invite à réfléchir au rôle de l’Université.
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Les résistances de l’enquête
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Les éditions Anacharsis (clin d’œil à ce philosophe grec soupçonné de vouloir renverser les mœurs) nous ont habitués à regarder autrement ce qui se passe en terre étrangère. Notamment avec leur collection « Les ethnographiques », qui invite à voir d’un autre œil le quotidien des archives départementales, quand Anne Both joue avec le stocker, trier, jeter, classer.
Ou à entendre les pensées clandestines d’un voleur livrant ses stratégies à Myriam Congoste, dans Le vol et la morale. Autant dire que le choix éditorial va vers les aventures des borderlands, ceux qui marchent sur les frontières, jouent sur les bords, tirent le sens vers des zones inconnues. Cette fois, avec Le mystère de la cagoule de Colette Milhé, c’est d’une enquête dans l’enquête qu’il s’agit.
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Ma Lampedusa
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Lampedusa est une île sicilienne proche de la Tunisie. C’est la Porte Sud de l’Europe, une zone de passage pour les personnes qui n’ont pas d’autres choix que de partir sur un bateau de (mal)chance, risquant leur propre vie. Je passe un mois ici, pour ma recherche-action, en tant que bénévole pour le projet d’accueil, monitorage et mémoire de Mediterranean Hope. La lecture vous en dira plus...
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Sociologie narrative : des récits de papier aux récits 2.0
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A l’occasion du congrès annuel de l’Association des sociologues de langue française, l’Atelier de sociologie narrative a tenu sa deuxième Université d’été à Brest les 1er et 2 juillet 2021 sous la forme d’ateliers participatifs et de débats. Ci-dessous l’affiche de l’événement, le programme complet et un film vidéo "Sociologie narrative en images" qui illustre le travail collectif.
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Nos vies en jachère. La République du Coronavirus
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En mars 2020, à l’occasion du 1er confinement, un appel à écrire est lancé par Christian Laval, membre du Let-Know Café. De mars à juin, les textes tombent. Ils sont courts, narratifs, poétiques, politiques. Ils discutent et critiquent l’épreuve collective de la pandémie et du confinement. Tous sont retenus et publiés tels que livrés.
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Le procès d’Emile
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Quelques photographies dans l’album jauni de l’arrière-grand-mère, deux tous petits tableaux, l’un chez la grand-mère, l’autre chez la tante, c’est tout ce que nous avons de lui. Arrière grand-oncle communard, il nous intrigue, et avec lui, l’histoire d’une époque et celle d’une famille. Alors nous cherchons d’autres traces. Une archive, un récit. C’est notre idée, notre exercice. Rester, pour commencer, au plus près de l’archive pour lui faire dire, par elle-même, tout ce qu’on trouve à lui faire dire. Il sera temps plus tard de coller les morceaux. Des lettres, un carnet à dessin, quelques coupures de presse… ici, le dossier du procès.
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Récits d’anciens metallos (Vierzon, 1996)
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Une enquête de Laurent Aucher et Danielle Champion : L’ouvrage Récits d’anciens métallos, vient de paraître chez l’Harmattan et amène à s’interroger sur ce qu’a été la condition ouvrière et sur ce qui subsiste de cette identité collective. Avec les extraits de deux entretiens auprès des "Métallos d’hier".
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